24 avr. 2011

Le Salon International du Livre et des Arts de Libreville

Le SILAL Salon International du Livr et des Arts de Libreville a été la première Manifestation Culturelle de l'année....





Le Mot du Ministre


Le Mot de la Présidente


Sylvie Ntsame (Gauche) Présidente du SILAL et Mireille Nzoubou ( Droite) Vice-Prèsidente du SILAL



LIBREVILLE source: (AGP)- Un salon international du livre et des arts de Libreville (SILAL), le premier du genre organisé au Gabon, s’ouvre mercredi dans la capitale gabonaise, afin d’offrir aux écrivains et aux artistes africains un espace crédible et compétitif pour exposer leurs œuvres, leurs idées, leurs réflexions et leurs créations.





Axée sur le thème ‘’Ecriture et interculturalité’’, la manifestation de quatre jours (30 mars au 2 avril) a été organisée par les Editions Ntsame en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale, afin de ’’donner à l’écriture la place qui doit être la sienne dans une Afrique qui veut se donner les moyens de réussir son développement et pour encourager les échanges intellectuels et culturels entre les pays du sud’’.


Le comité d'organisation

Le SILAL a également pour objectifs de ’’susciter l’envie d’écrire et de lire chez les plus jeunes et d’interpeller les autorités politiques africaines sur la nécessité d’initier et de renforcer les mesures pouvant permettre aux écrivains et aux artistes africains de vivre convenablement de leur art’’.
Présidente du comité d’organisation, l’éditrice gabonaise Sylvie Ntsame, propriétaire des Editions éponyme, a expliqué que le SILAL a pour ambition de rompre avec un certain immobilisme et la passivité.
’’Nous ne voulons plus être de ceux qui attendent que l’action vienne d’ailleurs, encore moins que le développement de notre continent soit implulsé par l’extérieur’’, a-t-elle martelé.
L’art et l’industrie du livre, les maisons d’édition au Gabon, le marché du livre en Afrique centrale, la place de la lecture en Afrique sont autant de thèmes qui feront l’objet de conférences animées par des spécialistes, au cours du SILAL.
La manifestation va enregistrer des participants en provenance notamment des pays de la sous-région de l’Afrique centrale qui vont tenir des stands d’exposition à la Cité de la Démocratie, site du SILAL, pour présenter au public gabonais quelques unes de leurs plus belles productions artistiques et littéraires.





Sylvie Ntsame, Présidente du SILAL ( Conférence de presse)


Gabon: Quand le Gabon s'éveillera


Source: site: http://fr.allafrica.com/stories/201104070494.html
Marcelin Vounda Etoa
7 Avril 2011

Dans son blog, Alain Mabanckou affirmait il y a quelques années que la littérature gabonaise n'existait pas, au regard du nombre infime des oeuvres littéraires de ce pays et de leur faible réception critique. En son temps, cette position de l'auteur de Verre cassé suscita un tollé et une cascade de réactions, notamment de Gabonais. Luc Ngowet, critique littéraire gabonais, coupant la poire en deux, affirmait que si la littérature gabonaise n'existe pas, elle est au moins en gestation.


Remontant le cours de l'histoire de cette littérature Ngowet rappelle que les premières expressions de la littérature gabonaise ont eu lieu en 1966, lorsque, à l'occasion du festival des arts nègres, la pièce de Vincent de Paul Nyonda La mort de Guy Kafi fut créée à Dakar.

Après le théâtre, s'en suivirent un recueil de poèmes de Josette Lima et un autre, fait de contes rassemblés par le missionnaire André Raponda Walker dont l'une des premières maisons d'édition du Gabon porte aujourd'hui le nom.


Histoire d'un enfant trouvé, le premier roman gabonais qui ne paye pas de mine malgré sa densité et la qualité de l'écriture de son auteur, Robert Zotoumbat, est quant à lui paru en 1971 aux éditions CLE à Yaoundé. Après ces pionniers, plusieurs jeunes auteurs ont été révélés dont les plus connus sont Maurice Okoumba Nkoghe, Angèle Rawiri et Bessora.

Au demeurant, la littérature gabonaise, si elle existe, est donc très jeune. Premiers à être conscients de l'état de leur littérature, de jeunes universitaires et intellectuels gabonais se sont engagés, depuis une dizaine d'années, à rattraper leur retard.
Ils bénéficient heureusement du soutien des politiques. Une Union des écrivains gabonais existe qui dispose d'un siège et de subventions minimales de fonctionnement.


Cette année, les lauréats des prix littéraires du PDG, le parti au pouvoir à Libreville, ont reçu leurs lots - des récompenses en espèces sonnantes de 5, 3 et 2 millions pour les trois lauréats - des plus hautes autorités de ce pays.

Halnaut Engouang, l'auteur de Dis, quand me suis-je inhumé ? paru aux éditions Ntsame, grand prix littéraire du PDG 2011 a ainsi reçu son enveloppe des mains mêmes du président Ali Bongo le 12 mars dernier.
Après un salon national du livre organisé l'année dernière, les éditions Ntsame ont, cette année, tenu le pari de l'organisation d'un salon international de la littérature et des arts, à Libreville.

Du 29 mars au 2 avril dernier, des éditeurs camerounais, congolais et gabonais, des auteurs de deux de ces trois pays se sont retrouvés à la Cité de la Démocratie de Libreville. Tables rondes, débats, expositions-ventes ont meublé le premier SILAL qui a drainé plus de deux mille visiteurs.

Grâce au soutien financier de l'Etat gabonais, à l'enthousiasme et au professionnalisme de l'équipe technique dont elle a su s'entourer, la dynamique présidente de l'Union des Ecrivains Gabonais a donc relevé un défi que les «grands» voisins du Gabon, Cameroun et Congo notamment, ne songent même pas encore à affronter.

Le football n'est pas, dans notre pays, le seul domaine où il existe un étonnant décalage entre le rayonnement international de quelques uns de ses fils et la médiocrité des manifestations et des infrastructures endogènes. Personne ne s'étonnera donc que bientôt, Libreville devienne la plus grande place littéraire de l'Afrique centrale.


Avec Elise Mballa (Cameroun), chorégraphe, écrivaine,Présidente de la société civile de gestion des droits d'auteur de la littérature et des arts dramatiques (Sociladra) du Cameroun


Avec Claudia Mukoko des Editions Hemar (Congo) et Judith Evouna, coiffeuse


Visite du stand de Mireille Nzoubou


Le stand de la SOGAPRESSE

L'information a été relayée par AFRICA 24, les principales chaînes du Gabon, et sur le web, une vingtaine de sites ( Gabon, et la sous région) ont repris l'info...Le SILAL a été une réussite...Les éditeurs invités ont pu saisir des oportunités,les artisants ont salué l'organisation et la visée de ce salon. le salon a recu plus de 2000 visiteurs...

23 avr. 2011

Mireille Nzoubou dans le Magazine Amina...




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NICE/FRANCE

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